J'ai soufflé mes 32 bougies il n'y a pas 15 jours ....
32 ans déjà. Un corps de 32 ans mais un esprit de jeune fille (je me trouve très immature sur bien des points, ce sera bientôt une évidence au fil de ces pages).
Je vis seule, sans chéri, sans enfant .... c'est la dure réalité ! Après une relation de 4 longues années, de 2006 à 2010, et une rupture fracassante, j'ai enchainé les histoires moyenne durée, toutes des échecs, des "coups de massue", des déceptions, trahisons et même, tromperies.
Aujourd'hui, je "cotoie" un jeune homme depuis mi-octobre, mais la fréquence de nos rencontres laisse à désirer (le samedi soir en général) mais je refuse de me plaindre, il me plait beaucoup .... Disons que nous avons une approche de la relation amoureuse, "timide" et prudente. L'avantage, c'est que nous ne subissons pas l'érosion du couple.
J'ai donc pris mon indépendance en septembre 2013. Avant, je "vivottais" chez mon père (divorcé) mais les coups de gueule et les bisbilles s'enchainaient, bref, la cohabitation est devenue invivable pour tous les deux.
De plus, j'ai toujours aimé cuisiner, mais lui refusait que je mette un pied dans la cuisine, de peur que je salisse la gazinière. Il en venait même à me faire à manger comme si j'avais 6 ans. Mauvaise habitude, car il ne me cuisinait que ce qui l'arrangeait, c'est à dire tout sauf des repas équilibrés. Et c'est un adepte de la "bouffe toute prête" .... OMG.
J'ai trouvé un petit studio en pleine campagne, pas loin de mon travail, pour une somme mensuelle modique. Je déteste faire le ménage, l'entretien est donc aisé. Par contre, le coin cuisine est minuscule et absolument pas fonctionnel. Moi qui me voyait repartir dans mes délires gastronomiques sur fond de minceur et d'équilibre, je me retrouve de nouveau à "bouffer" des boîtes de conserve et des pâtes ! .... Et avouons-le, manger seule n'incite pas à développer ses talents culinaires.
Sauf que. Je me sens très mal dans ma peau. Plus encore depuis que, en septembre, un "pauvre type" rencontré sur un site internet, a tenu à évoquer l'existence de mon "ventre" sans lequel je "serais parfaite". Merci !! Depuis, je focalise sur mon ventre. J'ai l'impression de gonfler à mesure que les jours passent, j'en ai même développé des coliques "nerveuses". Il est temps d'agir !
Je boude la balance depuis des mois, aussi je ne sais plus du tout où j'en suis. Il y a deux mois, je pesais 56 kg pour 1m60. La médecine du travail ne s'est pas formalisée. Mais je n'assure aucun suivi. En revanche, je me sens engonçée dans mes vêtements, boudinée. J'affectionne les robes mais je ne supporte même plus les collants, indispensables en cette saison .... Tout ce qui me marque la taille me désole. Bref, je suis complexée, et je pense que cela se remarque à peu près comme le nez au milieu de la figure.
Sans tomber dans la paranoïa étendue à la terre entière, je mettrais ma main à couper que mes collègues ont remarqué et noté entre eux, que j'ai grossi. Je m'empâte comme une vieille sauce, ça ne peut plus continuer.
Autre chose : que je sois avec mon "copain" ou sur le marché de la rencontre amoureuse, je me dois de plaire ! Qui voudrait d'une vieille fille mal dans sa peau, qui rase les murs et ne prend pas soin d'elle ? Car le complexe est un cercle vicieux : je n'ai absolument pas envie de m'occuper de moi. Le matin je pars travailler dans des vêtements trop grands, disgrâcieux. A peine coiffée, maquillée de travers.
De toute façon, on ne fait pas des miracles quand on est replette et mal dans sa peau. Par contre, j'avoue faire un effort le we pour mon "amoureux", mais ma garde-robe souffre d'un manque de renouveau. Difficile de m'imaginer faire les boutiques en pareille période de questionnement.
Bref, tout a réellement débuté hier soir. Pour commencer, j'ai pris la très mauvaise habitude de "grignotter" en rentrant du travail. Naturellement, je ne me penche pas sur une pomme ou un yaourt maigre; quand ce n'est pas de la charcuterie (j'ai cessé d'en acheter !), c'est du fromage. Très mauvaise idée !
Après avoir grignotté, j'ai ressenti ce qui se produit de plus en plus souvent : l'impression de gonfler aux endroits critiques : ventre, et mes bras qui m'indisposent au possible. Je pensais me faire une soupe en guise de repas, malheureusement il me restait des pâtes. Et un steak hâché ! Et voilà le menu était composé. Tout ce qui ne faut pas .... Pour sûr, j'ai apprécié. Mais la culpabilité a été terrible.
Ce matin, pas déjeuné, pas envie, pas le temps, trop froid, et peur d'avoir les intestins en vrac comme tous les jours.
Et puis je me suis souvenue qu'en 2008, j'ai perdu pas moins de 25 kilos en suivant un rééquilibrage alimentaire. Pourquoi ne pas recommencer ?
